Précision grâce à l’humidité : l’humidification de l’air assure qualité et efficacité dans la production de fenêtres

Le bois réagit à chaque variation climatique

Le bois est un matériau hygroscopique : il absorbe ou libère en permanence de l’humidité en fonction de l’air ambiant. Lorsque l’air est trop sec, sa teneur en eau diminue et il se rétracte ; à l’inverse, avec une humidité élevée, il gonfle. Ce phénomène ne peut pas être supprimé, mais il peut être maîtrisé.

Dans la production de fenêtres, la stabilité dimensionnelle et le respect de tolérances strictes sont indispensables. Si l’humidité relative de l’air descend en dessous de 30 % – situation fréquente en hiver – les risques augmentent :

• déformations des cadres et ouvrants,

• fissures dans les profilés et assemblages,

• décollement de placages,

• défauts lors du vernissage ou de la finition des surfaces.

Résultat : davantage de rebuts, des retouches coûteuses et des réclamations clients.

Valeurs de référence pour des fenêtres stables

Pour garantir la qualité et la longévité, certaines valeurs doivent être respectées :

• Humidité du bois avant transformation : env. 12–14 %

• Climat ambiant optimal : 50–60 % d’humidité relative à 18–22 °C

Ces paramètres assurent que les éléments restent stables et fonctionnels, même après la pose chez le client.

L’humidification de l’air comme clé de la qualité

Les systèmes modernes d’humidification maintiennent ces conditions toute l’année, indépendamment des saisons ou du chauffage.

Les bénéfices sont évidents :

• Qualité et stabilité : une humidité constante évite retrait et déformation.

• Moins de rebuts : réduction des retouches et réclamations.

• Air plus propre : les fines gouttelettes d’eau captent les poussières – bénéfique pour les machines, les pièces et le personnel.

• Confort accru : en été, l’effet de refroidissement adiabatique rend l’air plus agréable.

Exemple pratique

Un fabricant de fenêtres de taille moyenne a équipé son atelier d’un système d’humidification haute pression. Après une première saison de chauffage, les améliorations suivantes ont été constatées :

• diminution nette des rebuts, grâce à une meilleure stabilité dimensionnelle,

• qualité constante des surfaces vernies,

• réduction sensible de la poussière en suspension,

• climat intérieur plus confortable pour les collaborateurs – un atout supplémentaire en période de pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

Conclusion

La production de fenêtres de haute qualité exige non seulement des machines de précision, mais aussi un climat ambiant parfaitement maîtrisé. Avec une humidification adaptée, il est possible d’améliorer qualité, efficacité et satisfaction du personnel. Pour les menuisiers et transformateurs de bois, cela signifie : moins de rebuts, moins de réclamations et davantage de sécurité économique.